Tout a commencé avec Mathieu, qui m'a raconté, lors de notre première séance, avoir envoyé 200 CV pour un poste de directeur artistique, sans jamais décrocher un seul entretien. Dépité, il a fini par se résigner à travailler dans la banque, un secteur qui ne le passionne pas.

Puis il ya Hortense, épuisée avant même de commencer son nouveau poste, après avoir passé huit entretiens dans une compagnie d'assurances. Et Marion, qui rêvait de se reconvertir en marketing digital, mais à qui on répétait qu'elle "manquait d'expérience", au point de lui faire douter de sa valeur.

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Des histoires comme celles-ci, j'en entends des dizaines. Et à chaque fois, la même réflexion : le monde du recrutement est à bout de souffle. Entreprises et candidats sont enfermés dans un jeu perdant-perdant : les recruteurs recherchent des clones parfaits avec expérience et diplômes, tandis que les candidats, démotivés ou mal préparés, peinent à se projeter.

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Un matin, je suis tombée sur une statistique frappante : 50 % des recrutements échouent avant 18 mois.

Ce chiffre a été le déclencheur. Il fallait réinventer notre façon de recruter.

J'ai accompagné des salariés en quête de sens, des managers débordés, des PDG inquiets, et des recruteurs frustrés par des exigences impossibles. Tous partageaient un besoin commun : des équipes motivées et alignées avec les valeurs de l'entreprise.

C'est ainsi que j'ai imaginé un modèle de recrutement différent. Un modèle qui valorise la motivation, le potentiel et les soft skills, plutôt que de s'en tenir au trio CV, lettre de motivation, entretien.

Après des mois d'écoute, de réflexion et de tests, la méthode Assessment Center Mandala Skill est née. Un outil pour révéler les talents et offrir une nouvelle perspective aux entreprises comme aux candidats.